Un avis sur tout, surtout la vie
Bande annonce BOURREAU DES CALANQUES – Saison 1
moments sans importance, sinon pour moi et ceux qui s'abonnent à mes disgressions... Je range cette parenthèse pugilistique avec soin et application dans le vieux tiroir qui coulisse sans coincer d'un meuble d'époque que j'entretiens à la cire d'abeille. Je l'ai installé dans ma chambre. Dans ma tête aussi. Ça sent bon, il s'ouvre parfois tout seul, ça fait mes nuits quand le sommeil tarde à venir...
D'abord, ça finit toujours mal... 1789 débouche sur Robespierre, 1917 sur Staline, et même la révolution culinaire d'Antonin Carême s'est fracassée sur
Je lis la carte que me tend le maître d'hôtel, puis la referme. N'ayant aucune envie de reprendre une lecture aussi déprimante, j’engage la conversation avec ma voisine. Elle me confie qu’elle ne résiste jamais à une tomate mozzarella... Grand bien lui fasse.
Félix est mort. D’inquiétude et d’une balle de 11.43 tirée a bout portant dans la tempe. On l’a retrouvé dans son Audi, kalach sur la poitrine, prêt à vendre chèrement sa peau, mais assoupi. Probablement. Ce matin, rendez-vous au crematorium...
Un ciel bleu, un petit nuage rose coiffe une Tourette en mamelon. Une gourmandise. Je déclenche.
a se passe du côté de Callelongue. … Je dépose mon beauf qui va taquiner la daurade à l'entrée du petit port de Callelongue. Je repars. 50 mètres plus loin, je flashe sur ce premier plan de verdure qui partage l'image en diagonale, laisse apparaître l'île Maïre et les Pharillons… A plat ventre sur un rocher aux arêtes tranchantes, le nez dans la chlorophylle, je suis assez satisfait de ce qui s'affiche dans la petite lucarne de mon Canon. J'attends…
Incontournable Mario... rital, parisien, et tellement marseillais...
Enfant, j'étais chargé d'acheter et ramener le pain à la maison. Notre père le signait au dos d'une croix chrétienne, avant de nous le partager à table. Sept frères et sœurs, papa, maman, pépé... . Dans les années 60, l'industrie pesait déjà sur toutes les productions et le pain n'était pas toujours fameux, ...mais maman avait dit que c'était le corps du Christ distribué aux fidèles. Le pain nous réunissait. Je ne suis pas un habitué des offices religieux, mais l'idée de communion me plaît
Ce qui m’emporte dans la peinture de Claude Luca c’est la lumière vive et joyeuse des couleurs d’une enfance toujours en lui. C’est la fantaisie des personnages qu’il installe dans ses compositions, la bonhommie des boulistes du Mondial La Marseillaise, le vent fripon qui fait s’envoler les jupes des dames. Ce qui m’interpelle dans sa peinture, ce sont les lignes qu’il tord comme des injustices qu’il dénonce, les noirs profonds de son Vallon des Auffes, le cri des pins pliés par le Mistral dans les collines de Luminy..
Moracchini explique au patron comment il désire manger ses pâtes : - Ecrases cinq gousses d’ail, fait les revenir dans 4 cuillérées à soupe d’huile d’olive, cuisson 20 ou 30 secondes, pas plus, puis mets-y la poignée de persil que tu auras haché avant, pour finir, ajoute les pâtes al dente avec un peu de leur jus de bouillon, laisse revenir vingt secondes et tu me les sers avec un petit pot de parmesan. Son interlocuteur opine, mais reviens à la charge,... - Dites moi commissaire, c'est pas vous le frère du pauvre casse-couille ?
Libération titre : "Stupéfiante découverte d'une grotte marine dans les calanques de Marseille, 22 dépouilles enrocaillées dans.... "
Mais impossible de laisser du blé dans un projet combattu par "la petite". De plus, les propos menaçant de Karenka à l'égard des ''écolos'' décida Manzetti à lâcher l'affaire... Devant des associés surpris, et malgré leurs protestations, il reprenait ses billes.. Cash Back. On ne refusait pas au Grand de rentrer dans ses fonds. La manière fut très classe. Une chorégraphie à la Scorsese. Prenant le bras de Karenka, il le conduit dans un pas de deux amical et lui chuchote à l'oreille...
Les Manzetti avaient plus tard choisi le Sud pour élargir le champ des possibles, ouvrant ainsi la voie des excès urbains dans laquelle Le Grand n'allait pas manqué de s'engouffrer dans sa vie marseillaise.
Dans le langage des flics, Casa, c'est un "individu connu mais pas recherché", il a eu une trajectoire subtile entre les services du commissariat central et ceux de la défauche. Sportif accompli, il ne rechigne pas à la castagne. Il sait faire... Donat entame.. - Dis moi Casa, Un jour il faudra qu'on fasse les comptes tous les deux, tu sais que je me suis fait charcler par les vilains qui te courent après...
- Viens avec nous garçon, on va faire une ballade. Un voyou t’appelle « garçon », quand tu as un problème avec lui. Il pointe son doigt vers la grosse caisse noire à quelques mètres. Sa main droite à l'intérieur du blouson, sur le holster..."Allez, monte !". C'est parti... "En voiture Simone"... Ils roulent et passent sans complications les contrôles d’accès au port. Euroméditerranée a transformé la Joliette en un vaste chantier.
Au début, j'y allais pour mon café du matin et profiter des premières lueurs du soleil. Elles percent par les escaliers de la rue de la Paix, traversent et réchauffent les vieux os que j'assois au préalable sur l'une des chaises de la terrasse. Je me place dans la course des rayons. Lentement, ils gagneront une à une les tables installées. Moi aussi. Sans trop d'efforts, d'une chaise l'autre...je règle mon pas sur le pas de mon soleil. Dans sa course. ....
Il y a quelques mois encore, c'était facile de revenir en 1960. il suffisait de pousser la porte du restaurant L'Eau Vive de Notre Dame de La Garde. C'était pratique, on voyageait dans le temps, et nous aimons tous voyager dans le temps. Les prix étaient modiques, les plats globalement.....
C'est le problème de la bouillabaisse : une masse de restaurateurs, bloggers, journalistes l'annoncent, la promettent, et quelques rares cuisiniers la font. Bernard Loury est de ceux-là. On le remarque dès le matin sur le marché du vieux-port à Marseille. Il porte sabots, écharpe, béret et moustaches en guidon. Il évalue barbarelles, girelles, roucao, ...
C'ETAIT LA PLACE DE L'AMOUR, nous avait dit Claude Luca auteur avec François Marie Luca de la belle affiche réunissant les brillants animateurs de la Place aux Huiles et du Cours d'Estienne d'Orves.... Elle l'est redevenue. Avec des contraintes que ses habitués à la fête comprennent bien et acceptent. Les beaux jours, les belles soirées, les tablées où l'on refait le monde, le mouvement, les lumières...