Un avis sur tout, surtout la vie
Bande annonce BOURREAU DES CALANQUES – Saison 1
moments sans importance, sinon pour moi et ceux qui s'abonnent à mes disgressions... Je range cette parenthèse pugilistique avec soin et application dans le vieux tiroir qui coulisse sans coincer d'un meuble d'époque que j'entretiens à la cire d'abeille. Je l'ai installé dans ma chambre. Dans ma tête aussi. Ça sent bon, il s'ouvre parfois tout seul, ça fait mes nuits quand le sommeil tarde à venir...
Au début, j'y allais pour mon café du matin et profiter des premières lueurs du soleil. Elles percent par les escaliers de la rue de la Paix, traversent et réchauffent les vieux os que j'assois au préalable sur l'une des chaises de la terrasse. Je me place dans la course des rayons. Lentement, ils gagneront une à une les tables installées. Moi aussi. Sans trop d'efforts, d'une chaise l'autre...je règle mon pas sur le pas de mon soleil. Dans sa course. ....
C'est dans ce bistrot de pays tabac-journaux que tous les matins, j'aimerais prendre mon café... et tous les midi, le plat du jour de Nicole. Dans une petite cuisine, elle prépare les pieds&paquets que j'aime, ceux que l'on n'a pas revisités. Les pieds&paquets, je ne veux pas qu'ils me surprennent, ne pa
Ça m'a rappelé qu'on est aussi de la viande. Je l'avais occulté, je m'étais extrait du vivant. ...
L'Amandier est la maison du besoin de nostalgie et de tendresse. L'entrée nous rassure, l'escalier nous invite, les salons nous apaisent, les gens de salles nous mettent à l'aise, la cuisine de Sébastien nous amadoue, la terrasse et la vue sur le pays de Grasse nous éblouissent... Picasso, Fernand Léger, Picabia, Yves Saint Laurent, Chr
Dans les vieux polars, j'aime bien quand le détective se lève et laisse sur la table quelques billets qu'il retire d'une liasse ....
C'ETAIT LA PLACE DE L'AMOUR, nous avait dit Claude Luca auteur avec François Marie Luca de la belle affiche réunissant les brillants animateurs de la Place aux Huiles et du Cours d'Estienne d'Orves.... Elle l'est redevenue. Avec des contraintes que ses habitués à la fête comprennent bien et acceptent. Les beaux jours, les belles soirées, les tablées où l'on refait le monde, le mouvement, les lumières...
La large baie vitrée qui regardait le couchant, reflétait l'ocre qui tombe le soir sur le port. J'ai poussé la porte de verre, une odeur de fleurs pesait dans la salle. Je me suis installé avec précaution. Encore déprimé par le confinement, et... la lecture de la carte, j'essayai de penser à la "Pasta con sarde e finocchi" de Gilda, mais les questions du maître d'hôtel m'empêchèrent de rassembler mes pensées.