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Le Vigneron, les Riches et les beaux…

Ils sont riches depuis toujours, ou non, ont acquis un statut social et… quoi de plus normal, veulent aussi de l’amour. L’argent c’est mieux avec le beurre. Ils enfilent un vieux chandail, une paire de bottes, acquièrent un domaine viticole et les voila vignerons. Pour la passion. Pour qu’on les aime. Mais quand l’histoire ne colle pas au récit, ils cauchemardent. L’un d’eux fait un rêve récurrent : sur son lit de mort, une vie de vigneron défile. Les saisons, les vendanges, les banquets, les dégustations, les médailles, … Soudain, c’est effroyable. il réalise qu’il va mourir et c’est la vie de quelqu’un d’autre qu’il voit défiler. Ces bottes crottées ne sont pas les siennes. Mourir oui, mais dans nos godasses ! En grande pompe. Madame Michu, qui a lu La Fontaine, le dit bien « La vie, c’est pas facile. Même pour les riches. » Les pauvres et les riches, les laids et les beaux… car, en amour c’est pareil. Les beaux rament aussi. Dès qu’ils s’intéressent à moins beaux qu’eux, on ne les croit pas sincères. Ca ne console pas les laids mais ça les soulage.

Le marquis de Gandolfy, acquéreur des vignes d’Amédée Escartefigue

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