Je lis la carte que me tend le maître d'hôtel, puis la referme. N'ayant aucune envie de reprendre une lecture aussi déprimante, j’engage la conversation avec ma voisine. Elle me confie qu’elle ne résiste jamais à une tomate mozzarella... Grand bien lui fasse.
Au début, j'y allais pour mon café du matin et profiter des premières lueurs du soleil. Elles percent par les escaliers de la rue de la Paix, traversent et réchauffent les vieux os que j'assois au préalable sur l'une des chaises de la terrasse. Je me place dans la course des rayons. Lentement, ils gagneront une à une les tables installées. Moi aussi. Sans trop d'efforts, d'une chaise l'autre...je règle mon pas sur le pas de mon soleil. Dans sa course. ....
La pâte au remarquable velouté est souple, soyeuse. Gourmande comme l'Italie, parfaite comme l'Asie, elle s'enveloppe et fond en bouche dans un fin et onctueux bouillon de volailles monté en beurre... Puissance et longueur du foie gras, parfums boisés d'une Julienne de truffe, accent tonique du parmesan....
Sa bouillabaisse, elle m’avait coûté un bras. Mon pote Costa, pigiste dans une revue gastronomique avait promis que je m’en souviendrais longtemps. J’essaie encore d’en retrouver le souvenir. Je l’ai payée trop cher, ça, je m’en souviens. ..
C'est le problème de la bouillabaisse : une masse de restaurateurs, bloggers, journalistes l'annoncent, la promettent, et quelques rares cuisiniers la font. Bernard Loury est de ceux-là. On le remarque dès le matin sur le marché du vieux-port à Marseille. Il porte sabots, écharpe, béret et moustaches en guidon. Il évalue barbarelles, girelles, roucao, ...
C'est dans ce bistrot de pays tabac-journaux que tous les matins, j'aimerais prendre mon café... et tous les midi, le plat du jour de Nicole. Dans une petite cuisine, elle prépare les pieds&paquets que j'aime, ceux que l'on n'a pas revisités. Les pieds&paquets, je ne veux pas qu'ils me surprennent, ne pa
L'Amandier est la maison du besoin de nostalgie et de tendresse. L'entrée nous rassure, l'escalier nous invite, les salons nous apaisent, les gens de salles nous mettent à l'aise, la cuisine de Sébastien nous amadoue, la terrasse et la vue sur le pays de Grasse nous éblouissent... Picasso, Fernand Léger, Picabia, Yves Saint Laurent, Chr
Si t'habites Aups, va faire les vins buissonniers au Caveau d'Alexandre, pour apprendre c'est top… Pour déguster c'est top aussi.
Carrossé façon Pininfarina, avec sous le capot ce qu'il faut pour aller loin. Ils sont trois : le contrôle, l'instinct et la virtuosité. David, Vincent, et Gildas pratiquent les sentiers locaux et bifurquent vers des pistes aux senteurs japonisantes. Ils sont assez doués pour ne pas aller dans tous les sens. Tout ça chante clair. A la lecture de la carte, je pressentais déjà la rencontre heureuse de l'huître et du
Les siciliennes qui ont quitté leur pays, n'en profitent pas pour changer de façon de cuisiner. Une cuisine tranquille, modeste, appliquée. Ca sent bon la tomate, l'huile d'olive, l'aïl et le fenouil ramassé sur le bord des chemins. On retrouve dans leurs plats, les plaisirs un peu oubliés, un peu perdus qui remontent sans cesse. C'est l'histoire de Sylvia et,... sa maman. Elles ont importé l'Italie à Bormes les mimosas. "Chez Sylvia" on sert une part de ce qu'elles ont goûté, aimé.