Un avis sur tout, surtout la vie
Bande annonce BOURREAU DES CALANQUES – Saison 1
Je recrachai sans l'avaler la fumée de ma gitane, tétanisé par le rayon de lumière qui piégeaient les volutes blanches. jJe distinguais mal la tronche du mec qui sirotait un dring au comptoir. De son pouce il avait remonté le bord de son feutre et découvert un front large, haut, zébrés de cheveux collés par la sueur. À l'autre bout du zinc Babic gérant de paille faisait un Yam avec Pierrot l'ancien taulier. Dix ans plus tôt, pour une paire de valets un peu juste, il avait remis à Manzetti les clés du Paradis bleu.
Les informations de Moracchini se confirmaient, les actualités régionales annonçaient que l’enquête publique ayant été escamoté, le permis de construire des villa marines étaient annulé. Le visage de Puydebois s’illumina, celui de […]
Apercus audios… LE BOURREAU DES CALANQUES J’ai préparé quelques podcasts pour restituer les différentes atmosphères que l’on va rencontrer dans cette fiction Un teaser pour commencer… Un peu de douceur, de poésie […]
Moracchini explique au patron comment il désire manger ses pâtes : - Ecrases cinq gousses d’ail, fait les revenir dans 4 cuillérées à soupe d’huile d’olive, cuisson 20 ou 30 secondes, pas plus, puis mets-y la poignée de persil que tu auras haché avant, pour finir, ajoute les pâtes al dente avec un peu de leur jus de bouillon, laisse revenir vingt secondes et tu me les sers avec un petit pot de parmesan. Son interlocuteur opine, mais reviens à la charge,... - Dites moi commissaire, c'est pas vous le frère du pauvre casse-couille ?
Libération titre : "Stupéfiante découverte d'une grotte marine dans les calanques de Marseille, 22 dépouilles enrocaillées dans.... "
– Ah, c’est toi Amandine… Rentre, ma chérie Elle serre fort son visage fripé contre les joues d'Amandine et sonne deux grosses bises. – Boudiou, que tu es belle ! Assieds toi, minotte, je vais te faire un bon café. Au quartier, Boule c’était un peu notre maman, mais surtout celle de la petite. Roch, son fiston, on l’a trouvé un matin d’octobre devant le MaxiClub, mort d’une overdose. C’était notre pote, il avait 17 ans. Il voulait qu’on l’appelle ROSSI, du nom du père.. qu’il n’avait pas connu. Casa se réfugiait chez Boule, quand enfant, son beau-père, soûl comme un cochon le foutait dehors. Elle ne lui demandait rien, mettait un couvert et réchauffait un morceau de lapin ou une part de polenta. Les visites d'Amandine la remplissait d’une joie qu’elle contenait toujours en feignant une petite colère. – Vé ! On voit plus la couleur de mes tomettes, minotte. Enfile les patins !
Bon, dis-moi, tu te doutes bien que je ne suis pas venu chez toi pour manger un gratin dauphinois, parce que pour tout de dire, il est pire que celui que j'ai mangé à ta table l'année passée à la même époque. Parle moï plutôt de ce projet de dépollution de la zone où on prévoit un programme immobilier pour des nabab qui veulent nous croquer un bout de nos calanques...
Mais impossible de laisser du blé dans un projet combattu par "la petite". De plus, les propos menaçant de Karenka à l'égard des ''écolos'' décida Manzetti à lâcher l'affaire... Devant des associés surpris, et malgré leurs protestations, il reprenait ses billes.. Cash Back. On ne refusait pas au Grand de rentrer dans ses fonds. La manière fut très classe. Une chorégraphie à la Scorsese. Prenant le bras de Karenka, il le conduit dans un pas de deux amical et lui chuchote à l'oreille...
Rue de la Rep’ Les téléspectateurs des actualités régionales de la 3 gardent encore en mémoire l’empoignade opposant Amandine à Karenka, administrateur des biens et gentrificateur de la fameuse rue de la […]
Les Manzetti avaient plus tard choisi le Sud pour élargir le champ des possibles, ouvrant ainsi la voie des excès urbains dans laquelle Le Grand n'allait pas manqué de s'engouffrer dans sa vie marseillaise.